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Prendre de la hauteur dans le Briançonnais ou les Écrins ? Découvrir le Guillestrois ou le Gapençais ? Arpenter le parc naturel du Queyras ou plonger à Serre-Ponçon ? Passer de la haute montagne au bocage dans le Champsaur Valgaudemar ? Jeter son dévolu sur le Dévoluy ou vivre le sud dans le Buëch ? Quelle sera votre destination ?

RÉFÉRENCE

Briançonnais

Ce territoire regorge de richesses. Briançon est labellisée Ville et Pays d’Art et d’Histoire, ses fortifications Vauban sont inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO, la vieille ville est en tout point remarquable avec la collégiale et la gargouille, tout comme le Géoparc des Alpes Cottiennes et le Jardin Botanique Alpin du Lautaret.

Le Briançonnais c’est aussi la proximité de l’Italie, les Grands Cols du Galibier, du Lautaret, du Granon, d’Izoard et les hautes vallées sauvages comme celle de La Clarée. Reconnu pour la qualité de son air et son climatisme, le Briançonnais dispose de plusieurs établissements de bien-être comme les Grands Bains du Monêtier où coule une eau de source naturellement chaude et Durancia à Montgenèvre, qui côtoient deux lacs biotopes. Un large panel d’activités sportives s’y pratique notamment dans les trois principales stations de sports d’hiver du territoire : Serre Chevalier Briançon la plus connue, Montgenèvre la doyenne ou le mythique domaine freeride de La Grave – La Meije.

MYTHIQUE

Pays des Écrins

La Barre des Écrins avec ses 4 102 mètres d’altitude est le point culminant des Hautes-Alpes, il a même été, jusqu’en 1860, celui de la France. L’histoire locale est imprégnée des exploits des alpinistes pionniers. Vallouise, Pré de Madame Carle, Ailefroide, autant de hauts lieux de la montagne qui font du Pays des Écrins, le deuxième site d’alpinisme français juste après Chamonix.

Un environnement grandiose qui conduit tout naturellement à la création du Parc national des Écrins en 1973, le plus grand des Parcs nationaux français. Le Pays des Écrins est riche de deux stations : Puy-Saint-Vincent et Pelvoux-Vallouise ; les activités n’y manquent pas. À la fonte des neiges, place à l’eau vive sur la Durance où l’on pratique rafting et canoë-kayak. La base nautique de l’Argentière-La Bessée, théâtre de prestigieuses compétitions internationales est l’une des plus prisées au monde. Belle reconversion pour une vallée au passé industriel et minier, un passé à découvrir en visitant les mines d’argent du Fournel, le musée hydroélectrique des Claux et les villages des hautes vallées.

AUTHENTIQUE

Guillestrois Queyras

Avec sa faune et sa flore exceptionnelles, le Queyras devient, en 1977, un Parc naturel régional. À 2 040 mètres d’altitude, Saint-Véran compte parmi les Plus beaux villages de France et devient, durant l’hiver, une station village, tout comme Abriès, Aiguilles, Arvieux, Ceillac, Château-Ville-Vieille, Molines et Ristolas. À proximité on trouve les stations internationales de Vars et Risoul, deux stations connues pour leur domaine skiable de La Forêt Blanche.

En contre-bas, perchée sur un rocher abrupt entre Guil et Durance, la place forte Vauban de Mont-Dauphin inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO, domine plusieurs sites remarquables comme la Fontaine pétrifiante à Réotier, une curiosité naturelle géologique ou la rotonde du plan de Phazy d’où jaillissent des eaux naturellement chaudes.

Randonnées vers les lacs d’altitude et les refuges vers le Mont Viso, itinérance sur la Route des Grandes Alpes via les surprenantes gorges du Guil et les cols mythiques d’Izoard et Agnel, découverte de la maison de l’artisanat où jouets en bois et objets sculptés reflètent les traditions locales, astronomie à l’observatoire de Château-Renard, chef-lieu animé de Guillestre, ce territoire ne manque pas de caractère.

ESSENTIEL

Serre-Ponçon

Entre criques sauvages et eau turquoise, le lac de Serre-Ponçon est une mer à la montagne. Qui aurait cru que le barrage hydraulique érigé dans les années cinquante pour réguler la Durance, allait permettre l’émergence de l’une des destinations touristiques phares des Hautes-Alpes ? On y pratique toutes les activités nautiques. Le lac et son barrage régulent aussi les usages de la précieuse ressource qu’est l’eau.

À l’embouchure du lac, Embrun est une étape incontournable. Surnommée la Nice des Alpes pour la douceur de son climat, Embrun bénéficie du label Ville et Pays d’Art et d’Histoire grâce à un patrimoine culturel remarquable comme la cathédrale Notre-Dame du Réal, l’un des plus riches trésors d’art sacré.

Pour les passionnés, les visites se complèteront par un passage à l’abbaye de Boscodon, chef d’œuvre de l’art roman ou à l’église de Savines-le-Lac qui à l’instar de son pont, est labellisée au titre du patrimoine du XXe siècle. Serre-Ponçon, c’est aussi trois stations de ski : Réallon, Crévoux et Les Orres. Les Orres, qui, forte de son grand domaine skiable, a largement diversifié ses activités en hiver et en été.

CAPITAL

Gapençais

Avec ses façades aux teintes pastel, ses ruelles piétonnes et commerçantes, Gap, préfecture des Hautes-Alpes, conjugue modernité et qualité de vie. Sa position géographique la place au carrefour des grands itinéraires comme la Route Napoléon. Côté sorties, Gap est dotée d’équipements remarquables : stade de glace Alp’Aréna, scène nationale La Passerelle, salle de spectacle Le Quattro. Les amoureux de nature et sportifs s’y retrouvent au Conservatoire Botanique National Alpin ou à Gap-Bayard, golf de dix-huit trous l’été, laissant place l’hiver aux pistes de ski de fond. Plus au sud, sous l’œil bienveillant de Céüze, site mondialement connu d’escalade avec sa falaise de plus de 130 mètres, se trouve Tallard avec son château médiéval des XIVe -XVIe siècles classé monument historique et son aérodrome.

Ce dernier, premier centre européen d’activité de parachutisme, allie loisirs, industrie et formation aéronautique. Ici, comme le long de la vallée de l’Avance, entre vergers et vignes bordant la Durance, toutes les activités de pleine nature trouvent leur place. Le Gapençais c’est aussi Notre-Dame du Laus, un haut-lieu de pèlerinage.

TERROIR

Champsaur Valgaudemar

Si le Valgaudemar est tourné vers la haute montagne avec des sommets avoisinants les 3 500 mètres d’altitude (l’Olan et les Siracs pour les plus connus), le Champsaur, lui, se caractérise par de grandes étendues agricoles appelées bocages. L’agriculture y rythme les saisons et les fêtes du terroir sont nombreuses, tout comme les spécialités culinaires que sont les tourtons et les oreilles d’âne.

Le Champsaur c’est d’abord ses stations de ski : Orcières-Merlette 1850, la plus grande qui s’est métamorphosée ces dernières années et affiche de grandes ambitions et les stations villages de Laye, Ancelle, Chaillol, Saint-Léger-les-Mélèzes et Serre-Eyraud. C’est aussi de nombreuses activités de pleine nature l’été et des villages chargés d’histoire à l’image de celui de Saint-Bonnet. Le Valgaudemar, c’est l’alpinisme et la randonnée au cœur du Parc national des Écrins, où les glaciers dominent le village de la Chapelle-en-Valgaudemar, le refuge du Gioberney et le fameux Voile de la mariée.

LUMINEUX

Le Dévoluy

Ce massif impressionne par la lumière et la beauté des paysages. Pic de Bure (l’un des plus importants observatoires astronomiques au monde exploité par l’IRAM y est installé), Obiou, Grand Ferrand et Faraud dominent de grandes étendues sauvages et des terres agricoles. Au Dévoluy, tourisme et agriculture ne font qu’un. SuperDévoluy, la station intégrée remarquablement équipée et La Joue du Loup, avec ses nombreux chalets et belles résidences, offrent l’hiver un domaine skiable de 100 kilomètres de pistes qui culminent à 2 500 mètres, et de nombreuses activités après-ski à l’instar du centre de bien-être O’dycéa ou du centre sportif.

Le Dévoluy abrite également des trésors naturels dont les plus spectaculaires sont certainement les chourums, ces cavités naturelles propices à la spéléologie et les résurgences des Gillardes. Les curieux profiteront de la visite pour découvrir l’improbable canal de Pellafol creusé dans la roche et marqueront un arrêt à Saint-Disdier. Là, se trouve un bijou d’architecture romane : Mère-Église. Les amateurs d’itinérance emprunteront la route menant au Col du Noyer.

CARACTÈRE

Buëch

Au sud des Hautes-Alpes, les montagnes douces du Buëch révèlent leurs secrets. Le Parc naturel régional des Baronnies Provençales en est l’atout majeur. Ici les vergers de pommes, de poires et les champs de lavande règnent en maîtres. Les villages perchés ont du caractère : Sisteron, Serres, Rosans, Garde-Colombe ou l’Épine fleurent bon la Provence. L’été, les points d’eau rafraîchissants sont omniprésents, des gorges de la Méouge aux plans d’eau des Iscles à Veynes ou du Riou et de la Germanette à Serres.

On s’adonne à de multiples activités de pleine nature telles que l’escalade sur les falaises mondialement connues d’Orpierre, le vol libre sur la montagne de Chabre, l’aéronautique sur les aérodromes du Chevalet et la Bâtie-Montsaléon, sans oublier le VTT ou la randonnée. L’hiver, quand la neige s’invite, il est agréable de se balader en raquettes et de profiter de la proximité immédiate des stations de ski du Dévoluy. Enfin, le Buëch bénéficie d’un ciel extrêmement pur : l’observatoire astronomique de Moydans en est l’illustration parfaite.

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